La Cour des comptes met un terme à l'offensive de l'UMP menée par Gilles Carrez, Président de la Commisssion des Finances. En effet la Cour valide la position du gouvernement sur la bonne tenue du budget, déclarant en particulier qu'il n'y a pas de dérapage des dépenses. Si l'objectif n'était pas atteint en fin d'année cela tiendrait essentiellement à l'absence de croissance et à une rentrée des impôts inférieures aux prévisions. Certes cela n'est pas satisfaisant et montre bien la nécessité d'amplifier la politique mise en oeuvre: accompagner la relance et s'attaquer à la fraude fiscale. La Cour déclare également qu'il n'est pas nécessaire de faire un collectif budgétaire, contrairement au demandes incessantes de l'UMP et du député Carrez. Problème de recettes donc.
Pendant ce temps Takkiédine avoue avoir participé au financement de la campagne d'Edouard Balladur avec des retro-commissions, campagne dont le trésorier était Nicolas Sarkozy. Décidément celui-là il est dans tous les mauvais coups. Hasard ? Coïncidence ? Comment pouvait-il en tant que trésorier ne pas être au courant des recettes pour financer la campagne ? Il faudra m'expliquer ! Toujours pendant ce temps Bernard Tapie est toujours entendu dans le cadre d'une garde à vue qui dure encore, dans l'affaire de l'arbitrage décidé par..... ? Par qui ? Pardi encore le même que l'on trouve dans cette autre affaire. Décidément il cumule ! Dans ces deu affaires la justice ne s'est pas prononcé, on doit donc respecter la présomption d'innocence, mais avouons que les présomptions de culpabilité sont nombreuses. Que la justice passe on en reparlera après, y compris pour faire un mea culpa.
La longue litanie des affaires, des mensonges, de la corruption où des élus sont mis en cause renvoient à l'opinion publique une image désastreuse de la classe politique et de ses moeurs. La loi sur la transparence qui vient d'être votée ne suffira pas à renouer le lien de confiance entre les élus et les citoyens. C'est encore une occasion de rater. Une de plus. Pourtant chacun sait que le comportement condamnable d'élus ne peut suffire à remettre en cause la pertinance du système politique, encore faudrait il que la transparence soit réelle et le système rénové par le non cumul et un statut d'élu. De ce point de vue aussi les choses se font à moitié, ce qui ne suffit pas à redonner du crédit à la chose politique. Les élections partielles qui viennent d'avoir lieu ne servent pas de leçon, malheureusement. Il faudra attendre les élections Européenne et Municipales pour que les choses changent véritablement ? Mais ne sera t-il pas trop tard ?