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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 08:53

Tromperie, manque de réflexion, appel du pied discret (enfin discret…) ? Toujours est-il que Jacqueline Amiel Donat y est allé d’un couplet surprenant sur le candidature subite de Jean Marc Pujol à l’Agglo avec force développement pour dire qu’il avait le droit pour lui et que sa candidature avait une logique, une cohérence. Mais qui a contesté qu’il ait le droit pour lui ? Qui a dit que ce n’était pas cohérent ? La critique porte sur le fait qu’il avait dit pendant la campagne qu’il se consacrerait exclusivement à Perpignan et qu’il ne réclamerait pas pour lui la présidence de l’Agglo. On peut réécrire l’histoire en occultant des faits, mais on appelle ça du révisionnisme. Premier mensonge du maire sitôt le résultat des élections acquis.

Quoi maintenant ? J’attends de savoir s’il prend comme vice-président à l’Agglo un élu condamné, réélu certes, mais condamné par la justice. S’il le fait il reniera sa signature de la charte anticor. On verra alors si Jacqueline Amiel Donat va chercher le droit au secours pour défendre l’indéfendable, justifier l’injustifiable. Mais nous n’en sommes pas encore là. Elle regrette probablement, après coup, de ne pas avoir franchi le Rubicon, comme Olivier Amiel, avant les élections. Mais pour satisfaire son ego surdimensionné il va falloir attendre six ans. Qu’en pensent ses amis d’hier qui étaient avec elle sur la liste ex-parti de gauche qui n’avaient pas de mots assez élogieux pour parler de Jacqueline Amiel Donat ? Silence radio pour l’instant.

Décidément la gauche ici est complètement KO. Entre un PS local qui ne sait plus que faire pour retrouver l’écoute d’un électorat lassé du clanisme et du clientélisme, un Christian Bourquin qui prend du recul pour tenter de ne pas être atteint par la claque électorale cuisante, une extrême gauche qui poursuit une quête improbable d’un graal chimérique disparu avec la chute du mur de Berlin. Et avec des Verts qui n’ont pas su rassembler au-delà d’un noyau restreint. La gauche locale est malade de l’emprise d’un Christian Bourquin qui lui a anesthésié le cerveau, comme la gauche de Montpellier paye le mandat de trop de Georges Frêche qui s’est cru le nouveau César alors qu’il n’était qu’un despote populiste. Les cartes sont à rebattre.

Le PS est-il capable de se réformer de l’intérieur et de retrouver le chemin de la tolérance, celui du dialogue, et celui de la démocratie ? Celles et ceux qui sont à l’intérieur ont la réponse. Ce qui est certain c’est que la renaissance de la gauche passera par un vrai bilan des années Bourquin et par une ouverture à toutes les forces et énergies de celles et ceux qui portent au cœur et au corps les valeurs de la gauche. La gauche c’est servir le peuple, pas se servir. La gauche c’est porter partout des valeurs humanistes et de progrès pour tous, sans sectarisme. Pour reconstruire il va falloir que se rassemblent tout ce qui est épars dans ce paysage désolé que nous laisse le clan Bourquin. Et six ans seront bien nécessaires pour cela.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 06:28

Jean Marc Pujol le Maire de UMP de Perpignan, opposé au second tour au FN Louis Aliot, et qui a ainsi récolté des voix de gauche au second tour pour pouvoir être élu, vient de commettre sa première bourde. Après avoir déclaré tout au long de sa campagne qu’il ne cumulerait pas la fonction de Maire et celle de Président de l’Agglomération, il vient…. de se déclarer candidat à l’Agglo. Pour certains ce n’est peut-être pas grave, pour moi, si. D’autant que cette fermeté annoncée sur le non-cumul est un argument que j’ai mis en avant pour convaincre des amis perpignanais de voter malgré tout pour Jean Marc Pujol.

Ce dernier se retranche derrière la charte anticor –charte déontologique que les candidats étaient invités à signer et qui engage sur le respect de règles anti-corruption et de non cumul- dont il est signataire, pour dire qu’elle ne considère pas l’exercice de ces deux mandats par une seule personne comme un cumul. C’est exact. Mais ce qui est en cause ce sont ses déclarations publiques à lui, pas le respect de la charte anticor. C’est une gymnastique intellectuelle qui veut nous faire oublier un engagement solennel en parlant d’autre chose. Est-ce bien correct ?

Il nous explique qu’il a décidé d’être candidat parce qu’il y avait plusieurs candidatures à l’Agglo et que la sienne permettrait qu’il n’y en ait qu’une. Drôle de raisonnement que ce raisonnement qui consiste à empêcher la démocratie de s’exercer en se donnant le rôle du sauveur qui évite l’expression démocratique. C’est une conception de la politique qui n’est pas très respectueuse, d’une part des engagements pris, d’autre part d’un souhaitable partage des responsabilités. Les perpignanais et les habitants de l’Agglo se retrouvent donc avec un élu qui qui va travailler à mi-temps pour Perpignan et à mi-temps pour l’Agglo, ce qu’il avait dénoncé dans sa campagne électorale précisant qu’il voulait être un Maire à temps plein pour les perpignanais.

Jean Marc Pujol peut tenter de trouver toutes les justifications, il n’en reste pas moins qu’il a menti aux électeurs et qu’il commet là un reniement d’autant plus mal vécu par ses électeurs de gauche qu’il déclare ne pas avoir à tenir compte de l’apport de ces voix dans sa gestion municipale. Quand le pouvoir monte à la tête… . Faudra-t-il faire passer un examen psy aux candidats pour être persuadé qu’ils seront suffisamment bien dans leur tête pour ne pas céder à l’ivresse du pouvoir ? Derrière les grandes déclarations de campagne apparaissent au grand jour le mépris et la suffisance. De quoi alimenter l’abstention et le vote blanc aux prochaines élections. Le mensonge est un défaut, la trahison une abomination. Est respectable celui qui se respecte et respecte l’autre.

Que reste-t-il de Jean Marc Pujol candidat ? Un Jean Marc Pujol élu détestable.

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 06:36

Le changement de gouvernement a eu lieu. Je ne vais pas parler des aspects « people » qui intéressent tant les médias, parce ce que c’est vraiment le degré zéro de la politique. Premier constat le départ de Jean Marc Ayrault, que tout le monde « pleure » maintenant, au profit de Manuel Valls. C’est un homme qui saura mettre de l’huile dans les rouages tout en se faisant respecter qui arrive à cette responsabilité. Il devra montrer sa capacité à mettre en œuvre une politique dont il ne partage pas tous les points. Cela a dû faire l’objet d’un accord entre lui et le Président. Mais il est sûr que Manuel Valls n’aura pas la « transparence » de Jean Marc Ayrault, aussi bien dans le management de l’équipe gouvernementale que dans la relation avec le Président.

Les Verts ont choisi de ne pas participer au gouvernement sans toutefois entrer dans l’opposition, en attente du discours de politique générale de mardi au Parlement. Je ne suis pas convaincu de la pertinence de ce choix, d’autant que le poids des Verts auraient été plus important dans ce nouveau gouvernement que dans l’ancien si on en croit ce qui est rapporté concernant la proposition d’un grand ministère sur la transition écologique et l’énergie. Partir au moment où on peut mettre en œuvre ce qu’on réclame, cela paraît pour le moins incompréhensible. D’autant que dans ce contexte de « désertion » les productivistes et autres partisans du nucléaire et du gaz de schiste, en particulier Arnaud Montebourg, vont avoir la voie libre au gouvernement. Les Verts seront-ils plus efficaces à l’extérieur qu’à l’intérieur ? C’est le pari qu’ils font. Avec probablement en arrière-pensée les élections européennes qui approchent et dont ils espèrent tirer un bénéfice électoral en étant hors du gouvernement.

Les ministres clés du gouvernement Ayrault restent aux affaires, et certains à leur poste précédent. C’est l’affirmation d’une continuité, ce qu’a confirmé Manuel Valls dans sa première intervention publique sur TF1 hier soir. Il faut espérer que Bercy aura enfin un patron en la personne de Michel Sapin. S’il n’y a pas rupture il y a tout de même nouveauté, en particulier avec l’arrivée de Ségolène Royal à l’écologie, même si cela peut paraître légèrement incongru après son opposition à la taxe sur le diesel. Mais qui n’a pas de contradictions ? Finalement ce qui m’a le plus surpris c’est le départ de Vincent Peillon qui contrairement à beaucoup d’anciens ministres de l’Education n’a pas courbé l’échine devant les injonctions de ceux qui sont contre tout changement dans ce secteur. Benoît Hamon le remplace. Il a fait un excellent travail à l’économie solidaire et pour la défense des consommateurs dans sa responsabilité précédente, j’espère qu’il saura continuer la démarche de réforme qui s’impose dans cette administration.

Voilà pour l’essentiel. Il va falloir attendre les nominations des secrétaires d’Etat pour avoir une idée précise de la qualité de l’équipe gouvernementale, et surtout le discours d’orientation de Manuel Valls mardi prochain devant les parlementaires. Ce discours doit être clair, net, et précis pour que chacun comprenne les objectifs, les moyens d’y parvenir, et il doit présenter un calendrier qui permette de mesurer l’évolution des dossiers. En ce qui me concerne j’ai hâte de savoir ce qu’il va en être de la fiscalité, dans une perspective de réforme ou de replâtrage, ce qu’il va en être de la réforme territoriale, à savoir complexifier encore les strates administratives et politiques ou les simplifier, et enfin de savoir quelle va être l’attitude vis-à-vis de la question européenne à quelques semaines d’une élection qui s’annonce mauvaise pour le gouvernement s’il n’ y a pas de propositions et d’initiatives pour sortir de cette Europe des Nations qui montre ses limites, dominée par le marché et les intérêts égoïstes de chaque Etat. Pour terminer il faudra bien que l’on sache où et comment vont se faire les économies et ce que sera le pacte de solidarité et comment il sera financé.

Du pain sur la planche pour Manuel Valls donc. Endavant Manuel.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 07:46

On a fait un point sur Perpignan hier, voyons ce qui s’est passé sur les P.O. A l’image de ce qui s’est passé en France, la vague bleue est passée sur le département, mais ce qui est plus frappant c’est l’essoufflement d’un certain nombre d’élus qui ont usé et abusé du renouvellement ou de la multiplication de mandats et les citoyens ont voulu apporter du sang neuf. C’est le cas en particulier à Collioure où Michel Moly a été battu par la liste concurrente. Occuper un mandat trop longtemps use et fait prendre des habitudes qui sont ressenties par les électeurs comme un éloignement et un désintérêt. Je connais bien Michel Moly, c’est un homme très simple, respectueux des autres, et sympathique, un homme que j’apprécie, mais les qualités intrinsèques d’un homme n’ont pu s’opposer à la volonté de renouvellement et à la vague bleue. Il a tiré la bonne leçon en se consacrant au mandat qui lui reste, celui de conseiller général.

Il y a un contre-exemple, c’est Pierre Aylagas à Argelès qui cumule tout, les mandats, les présidences de multiples organismes, le renouvellement sans compter de tous ses mandats, et qui a été réélu sans problème. Exception à la règle où maîtrise du verrouillage démocratique par clientélisme exacerbé ? D’un point de vue démocratique un élu devrait être un intérimaire. Ce n’est pas un métier, c’est un engagement citoyen, comme l’engagement associatif, syndical. Vouloir en vivre sur la durée est une déviation condamnable, car alors le risque est de ne plus simplement servir, mais aussi de se servir, soi et/ou son clan. C’est le triomphe du clanisme et du clientélisme qui font tant de tort à notre démocratie. Le cumul des mandats, en nombre et sur la durée, empêche le renouvellement générationnel et l’évolution des idées. Pendant ce temps la droite, et l’extrême droite, font monter au créneau une nouvelle génération qui laboure le terrain pour demain et casse les codes. Il reste à gauche les cumulards et les hommes d’appareil, à l’image d’un PS qui est un vieux parti ankylosé qui doit se réformer de l’intérieur s’il veut continuer à compter dans le paysage du 21ème siècle.

Il y a une autre leçon, c’est que les électeurs de gauche n’ont pas voté pour plus de gauche, contrairement à ce que certains responsables politiques veulent nous faire croire. Le meilleur exemple est celui de Nicolas Garcia à Elne qui a perdu face à une liste qui se dit citoyenne. Les électeurs veulent comprendre l’action des responsables politiques et pour cela il faut l’expliquer sans mépris, avec pédagogie, et en écoutant ce que disent les gens, sans verrouillage idéologique qui bloque l’évolution des idées. C’est ce qui a été reproché au gouvernement Ayrault, c’est ce que devra corriger le gouvernement Valls. Ce qu’ont demandé les électeurs, ceux qui ont voté contre le gouvernement ou qui se sont abstenus, une plus grande écoute des citoyens, une meilleure répartition des efforts demandés aux français. Le Président semble l’avoir compris, qui a annoncé hier en complément du pacte de responsabilité un pacte de solidarité. Il faut voir ce que cela sera au-delà des mots, mais dans l’esprit c’est bien le message envoyé par les électeurs.

Mener de pair une politique de l’offre et une politique de la demande c’est la bonne voie. Il revient à Manuel Valls de mettre tout cela en musique et d’agir sans tarder sans s’arrêter aux mots. Son gouvernement doit reprendre l’initiative, et finir ce qui avait été commencé et pas terminé, la réforme fiscale, la mise en œuvre effective et complète du non cumul, la réduction des déficits et de la dette sans compromettre la solidarité, quitte à ramener Bruxelles à la raison sur les taux et les délais. Il va trouver un allié pour cela en Italie avec Renzi., qui vient de mettre en œuvre une politique de relance ambitieuse sans que les marchés financiers ne pénalisent l’Italie, car les marchés financiers craignent plus la récession que la relance.

Enfin, il va falloir que le Président soit porteur de propositions pour l’Europe qui posent la question de son devenir. Rester comme maintenant dans une Europe des Nations qui est une usine à gaz incapable d’agir ou aller vers une plus grande intégration avec une harmonisation fiscale, une harmonisation sociale, et un gouvernement représentatif, et non plus des technocrates, pour prendre des décisions au nom de l‘Europe. Si certains pays n’y sont pas favorables, il faudra le faire avec ceux qui sont d’accord. Il faut faire bouger l’Europe sinon demain elle n’existera plus. Que les tenants du seul marché se contentent du marché qu’ils n’empêchent pas ceux qui veulent aller plus loin d’y aller.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 08:05

Le ciel est toujours gris en ce lundi de lendemain de second tour, mais la chape de plomb qui menaçait Perpignan s’est éloigné quelque peu. C’est une maigre consolation devant la disparition complète de la gauche après le tour de piste lamentable de la liste PS/PC/PRG qui ne dépasse pas 12%. Il est vrai que la liste EELV n’en profite pas de ce désamour. Il faut maintenant tirer les leçons de tout cela.

La droite se porte bien à Perpignan avec une confrontation droite extrême/extrême droite. Il reste en effet à Jean Marc Pujol de démontrer qu’il n’est pas qu’un nostalgique de l’Algérie française et qu’il a une vision plus porteuse d’avenir que le soutien aux putschistes d’Alger. Je pense qu’il a conscience de la nécessité de casser cette image qui lui colle à la peau, de son fait il faut bien le dire. Quant à Louis Aliot il laboure le terrain électoral pour préparer les combats de demain, et déjà ceux qui se profilent, les européennes, et un peu plus tard les cantonales et les régionales. Le FN est inscrit dans le paysage politique français non plus comme un parti de défoulement mais comme un parti qui aspire à la gestion des affaires publiques. Cela va probablement modifier la stratégie de l’UMP vis-à-vis de lui qui voit se développer à ses côtés le « monstre » qu’elle a cajolé dans l’espoir de l’étouffer et qui menace en définitive de l’asphyxier. Si le front républicain n’a pas fonctionné au niveau des appareils centraux, il a fonctionné pour une grande partie de la gauche et de nombreux électeurs, suffisamment pour que le FN ne connaisse pas une victoire plus large. C’est Juppé qui a raison contre Copé/Fillon.

Pour ce qui est de la gauche, c’est Waterloo, morne plaine et tristes mines. Jacques Cresta n’était pas un bon candidat, tout le monde le savait, sauf lui et Christian Bourquin. Cela s’est payé cash. Il faut maintenant tourner la page. La gauche ne pourra se reconstruire qu’en changeant complètement ses comportements sectaires, clientélistes et claniques. Car hors l’union point de salut. Cela passe par un changement de responsables, d’ouvrir les portes et les fenêtres pour faire venir et revenir toutes celles et ceux qui ont été exclus pour refus d’asservissement ou qui ont voulu adhéré mais n’ont pas été contacté parce que susceptibles de ne pas se plier aux exigences du seigneur local. Il faut un souffle démocratique puissant pour redonner des couleurs à la gauche, les équipes en place ont perdu trop de crédit pour pouvoir assumer ce virage. Si ce changement ne se produit pas de l’intérieur, il sera imposé par l’extérieur, à l’exemple de ce que Saurel a fait à Montpellier. On verra vite la capacité on non de l’appareil PS local à tirer les leçons de ce scrutin.

Voilà mon commentaire sur Perpignan, en attendant l’annonce probable d’un remaniement ministériel et du changement de premier ministre. Mais le plus important c’est de savoir si changement de ligne politique il va ou non y avoir.

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 08:49

Dimanche gris. Une masse nuageuse qui semble épaisse couvre le ciel d’un manteau à la teinte sinistre. Mauvais présage ? On ne sait, mais ce qui est certain c’est que la journée va sembler longue avant de savoir si une chape de plomb va s’abattre sur la cité catalane, hier si fière, aujourd’hui désabusée, tant ses habitants ont été déçus de père en fils, au long de décennies qui ont figé la ville dans un immobilisme déprimant. Personne ne croit plus à rien, sauf à un miracle. Pour beaucoup en effet il n’y a que la foi qui sauve. Mais la foi en un sauveur est-ce la foi en l’homme ? Bien sûr que non. Les sauveurs ont toujours œuvré pour leur pomme et en sont toujours arrivés à fouler la démocratie aux pieds, à quelque exception près, mais n’est pas De Gaulle qui veut !

J’en suis là de mes réflexions et je ne veux pas les prolonger au risque de ne pas respecter l’obligation de réserve en ce jour de vote. Alors passons à autre chose. Parlons de l’USAP qui semble aujourd’hui dans une situation critique. Match après match, le jour décisif où il ne restera plus qu’une cartouche dans le fusil approche inexorablement. Depuis des mois, à chaque match, se reproduit le même scénario. Une mauvaise mi-temps, une un peu meilleure, et à la fin…. c’est toujours l’USAP qui perd ! Ce scénario devient angoissant pour qui porte en son cœur avec fierté les couleurs catalanes d’un rugby qui faisait vibrer en ville et dans les villages.

La faute à qui ? Au fric qui pourrit le rugby aujourd’hui ? Probablement, mais pas que. A la formation de l’école de rugby et des clubs qui n’est plus ce qu’elle était. Aussi, mais pas que. Aux joueurs qui gèrent une carrière individuelle plus que l’amour d’un club ? C’est certain, mais pas que. Car il y a l’entraîneur quand même, toujours content de lui et qui n’a donné aucun fond de jeu à son équipe, qui ne brille pas par son coaching. Est-il le patron de cette équipe ? J’en doute. Alors qui est le patron ? Pas M. Rivière venu avec ses millions et la promesse d’autres millions, mais qui a dû dans un premier temps s’occuper à tirer le club de la difficulté budgétaire –merci M. Goze- dans laquelle il était. Il doit commencer à regretter son investissement et faire une croix sur ses projets financiers. Il est d’ailleurs silencieux ces derniers temps.

Le match capital contre Oyonnax mi-avril décidera probablement du sort de la saison, maintien ou relégation ? Mais on ne sent même pas de révolte chez les joueurs, il y a comme une chape de plomb qui les empêcherait de se révolter. Je note au passage qu’il en est de même chez les dragons qui font probablement un des plus mauvais débuts de saison de leur histoire. Décidément tout est gris en pays catalan. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comment expliquer cette lassitude générale ? On a l’impression d’un fruit trop mûr oublié sur l’arbre par l’arboriculteur, qui va tomber au sol en s’éclatant dans sa pourriture.

Non, ce n’est pas possible. Pas ça, pas ici !

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 08:25

Nous sommes samedi, veille de vote, alors, chut… on ne parle pas de politique franco-française. Alors aujourd’hui parlons du monde, notre village. Il connaît en ce moment une période bien difficile ce village. On croyait la paix acquise entre les familles occupées à faire des affaires, mais un cousin de l’est a décidé de revendiquer une maison mitoyenne pour agrandir la sienne, au nom du fait que des parents à lui y ont habité. Il promet monts et merveilles aux habitants actuels pour les convaincre d’intégrer la maison et le terrain dans son domaine. Il rêve ce cousin de reconstituer le grand domaine de ses aïeux qui s’était disloqué avec le désir des anciens propriétaires d’être plus libre de faire et d’agir dans une relation de proximité avec tout le monde, plutôt que de faire partie d’un ensemble qui s’était constitué contre d’autres. C’est toute l’histoire des 19ème et 20ème siècles qui ont vu le désir de quelques-uns de dominer tous les autres.

On pensait ce temps révolu, avec le développement du commerce ouvert à tous vents, l’envie de vivre sa vie comme bon nous semble sans que cela se fasse au détriment des autres, et le besoin de vivre dans l’harmonie et la fraternité. Mais le passé nous a rattrapé, avec les vieux réflexes de domination et de puissance qui ont déjà fait tant de morts hier. Aussi le village est en émoi, les familles de nouveau se regardent en chiens de faïence, quand elles ne s’invectivent pas. L’ambiance est explosive. Et le conseil des familles chargé d’organiser le bien vivre ensemble est incapable de trouver une solution. Il y bien eu toujours, dans les terres lointaines, des problèmes de cohabitation, des bagarres entre familles, mais jamais cela ne s’était produit, depuis longtemps, si près du cœur du village. L’heure est donc grave, tous les habitants du village doivent se mobiliser pour trouver une solution raisonnable et raisonnée qui garantisse la paix si chèrement acquise après tant de siècles de luttes fratricides.

L’oncle de l’autre côté de l’étang s’y emploie, avec doigté et persévérance. Les frères de l’ouest ne sont pas d’accord sur comment réagir. Tout est un peu confus. On a perdu l’habitude de se chamailler entre proches et le cousin a une stature impressionnante qui fait réfléchir avant que d’oser aller lui parler en face. Et puis le commerce dans tout le village s’est tellement développé que toute dispute peut avoir des implications économiques dramatiques, et cela pour toutes les familles. La question qui se pose aux familles maintenant, c’est de savoir si le comportement du cousin va faire revenir les vieux réflexes et nous mener à une guerre des familles ou si la sagesse va l’emporter en trouvant une réponse nouvelle, de notre temps, aux résurgences du passé ? Comment en effet ne pas attiser la flamme qui se rallume sans pour autant accepter qu’un membre de la famille impose sa domination aux autres ?

De manière plus approfondie cela met en exergue le fait que notre type de développement et notre volonté de s’enrichir pour s’enrichir ne sont peut-être pas une finalité de vie en soi, car à un moment une famille veut aller plus loin dans l’enrichissement et pour cela ressent le besoin d’asservir d’autres membres de sa famille ou d’autres familles. Finalement on ne pourra pas apporter de vraie réponse à la situation créée par le cousin sans répondre en même temps à cette question, du moins sans se la poser pour tenter d’y apporter une réponse partagée. On n’est vraiment pas encore au bout de l’histoire !

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 08:39

Avant même les résultats du second tour des élections municipales on peut tirer une leçon de ce qui se passe en profondeur dans l’électorat. Il y a un glissement vers les idées réactionnaires comme nous ne l’avons plus connu dans ce pays depuis longtemps. Il faut remonter aux années trente pour trouver un tel contexte. La droitisation extrême de l’UMP a accompagné ce mouvement, lui a donné une légitimité qu’elle n’avait pas avec le seul soutien du FN et des milieux religieux intégristes ou fondamentalistes. Dès lors beaucoup d’électeurs ont considéré que le recours aux vieux démons de la haine et de l’exclusion trouvait une justification dans un pays qui n’avait plus confiance en sa classe politique traditionnelle qui s’est vautrée dans les affaires et le cumul de pouvoirs, et qui n’a pas favorisé le renouvellement. Nous sommes une société la peur au ventre face à la mondialisation, incapable de se réformer parce que déjà très conservatrice, n’ayant pas confiance en elle-même, dans l’attente d’un sauveur ou d’un miracle.

Nous sommes aujourd’hui désarmés devant la crise, alors que d’autres pays se sont réformés, ont affronté les difficultés avec courage et en innovant. Ces pays ont su s’adapter, se remettre en cause pour cela, trouver en eux des ressources nouvelles. Ici en France nous restons coincés dans le jacobinisme d’un autre temps. Impossible de réformer l’Etat, de réduire le nombre des communes, de supprimer au moins un niveau administratif, de mettre fin de manière irrémédiable au cumul des mandats. Impossible de faire confiance aux partenaires sociaux pour organiser le marché du travail et les relations sociales. Nous restons coincés dans un nationalisme xénophobe. Au moment où l’Allemagne gère ses problèmes démographiques en s’appuyant sur l’immigration, ici nous faisons la chasse aux immigrés, et même quand ils sont français, nés en France, travaillant ici, ils ne sont pas tout à fait admis dans la communauté nationale. Après les mêmes s’étonnent que se développe le communautarisme, quand en plus on a organisé le logement par zonage ethnique. Qu’est devenu notre modèle d’intégration ?

Nous avons peur de l’Europe, faute de confiance en nous. Et ce qui est paradoxal c’est que nous mettons sur l’Europe toutes les responsabilités de notre situation, comme si elle existait, alors que l’Europe actuelle celle du marché libre n’est que l’Europe des nations que nous vantent tant le FN une bonne partie de l’UMP, et l’extrême gauche nationaliste et populiste, sans s’apercevoir que c’est celle-là que nous subissons aujourd’hui. Cette Europe-là elle est un boulet, l’Europe qu’il faut c’est une Europe fédérale, où l’intégration permette dans de meilleurs délais l’harmonisation sociale, fiscale et politique. Pour certains il faut attendre que tous les pays aient un gouvernement de gauche pour avancer dans ce sens, alors au revoir l’Europe ! D’autres sont encore à l’époque de la France dominatrice, colonialiste, une France qui refuse l’évolution du monde et qui se replie sur elle-même.

Si on conduit en ne regardant que le rétroviseur on va vers l’accident, inévitablement.

Devrons nous faire l’expérience du FN au pouvoir, comme une punition nécessaire, un passage obligé pour rebondir et sortir de la nasse dans laquelle nous nous trouvons ? Si c’est le cas le prix à payer est lourd, et encore on sait comment on y entre, par les urnes, on ne sait pas comment on en sort. C’est un jeu risqué, très risqué. La réponse politique que le Président va apporter sera lourde de conséquences. Soit elle permet à la société entière de reprendre confiance et de réagir pour retrouver le chemin des valeurs qui fondent le progrès et l’humanisme, soit nous entrons dans un tunnel dont nous ne connaissons pas la sortie. Dans tous les cas la société aura besoin que les personnes qui se revendiquent de la liberté de l’égalité et de la fraternité, dans l’acception complète de ces mots, soient les acteurs du mouvement qui doit l’emporter sur le retour en arrière, porteurs de la lumière pour vaincre l’obscurantisme, pédagogues infatigables du progrès humain.

La crise est là, oui, et bien là. Nous savons qu’elle ne trouvera d’issue positive que dans la réforme et avec du temps. Les amortisseurs sociaux dont nous bénéficions ont limité la casse mais ne permettent pas de sortir de la crise aussi vite que nous le voudrions. Des erreurs stratégiques ont été faites par Nicolas Sarkozy et par François Hollande. Nous ne pouvons pas attendre la prochaine présidentielle pour avoir des solutions de sortie de crise. Il revient donc à François Hollande de prendre les décisions qui permettront de redonner confiance aux français et de dynamiser l’économie en permettant aux entreprises, patrons et salariés, de retrouver le développement et la croissance. La compétitivité s’améliore indéniablement, à tel point que dans certains secteurs nous sommes mieux positionnés que l’Allemagne, pour autant cela n’a pas encore d’incidence sur le chômage. Nous devons marcher sur les deux jambes, et il faut maintenant organiser une relance ciblée avec des effets immédiats, donc pour cela évitons d’avoir recours aux montages technocratiques et aux mesurettes des contrats aidés qui ne sont qu’un effet d’aubaine pour les entreprises. Il faut directement baisser les cotisations des entreprises en capacité de recruter immédiatement, petites et grandes. Dans le même temps il faut amorcer une baisse des impôts pour les français. Il faut être force de proposition pour une Europe plus intégrée, quitte à l’organiser en noyaux différenciés. Un premier noyau de pays prêts à une intégration plus poussée, immédiate, puis la zone Euro et enfin les autres qui resteraient dans une relation économique. Et si cela ne plaît pas aux Anglais, tant pis ! Qu’ont-ils apporté à l’Europe ? Voilà un programme pour une fin de mandature qui pourrait faire oublier les débuts catastrophiques.

Je ne suis pas convaincu que François Hollande soit la personne la plus pertinente pour mettre un tel plan à l’œuvre, pas plus que son prédécesseur ne l’a été, qui a laissé filé les déficits et la dette et s’est mis sous la coupe de l’Allemagne. Il va devoir forcer son caractère et former un gouvernement resserré avec un premier ministre capable de mettre tout cela en musique. Monsieur le Président, ça urge.

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 08:21

Je viens de regarder le débat entre Jean Marc Pujol et Louis Aliot qui vont s’affronter pour le second tour de l’élection municipale à Perpignan. Ce débat a commencé par une joute sur qui était le plus à l’extrême droite entre celui qui avance masqué et celui qui est soupçonné d’avoir été à Occident. Un partout la balle au centre. Les discussions suivantes sur la propreté de la ville, la sécurité, la fiscalité, la circulation, et la mort lente du commerce en centre-ville, ont fait l’objet d’avalanches de chiffres qui se contredisaient allègrement, sans pouvoir départager l’un et l’autre, et savoir déterminer qui mentait. Un challenger combatif mais pas convaincant, face à un maire sortant laborieux dans ses arguments qui en arriverait presque à nous faire croire que tout est bien dans le meilleur des mondes après les décennies Alduy père et fils dont il est le successeur.

Les perpignanais doivent quand même se poser des questions alors qu’ils savent que la ville est sale, en particulier le centre-ville. Ils y sont pour beaucoup c’est évident, tant l’incivilité est grande dans cette ville du sud, et cette incivilité concerne toutes les couches de la population. Ils doivent aussi se poser des questions sur la fiscalité, car tout le monde sait que les impôts locaux à Perpignan sont élevés, très élevés. Tout le monde sait que la sécurité dans la ville n’est pas garantie, en particulier en centre-ville. Tout le monde sait que la circulation est de plus en plus difficile et plus seulement aux heures de pointe. A ce propos d’ailleurs il a été question des places de stationnement pour les voitures, pas de développement des transports en commun !

Mais dans le fond, au-delà de la bataille des chiffres, peu de différences fondamentales entre les deux candidats. L’un, humble avec une vision de gestion de bon père de famille, l’autre qui fait croire qu’il veut renverser la table mais qui n’a dans son programme aucun élément lui permettant de le faire. La tonalité générale, manque d’imagination, manque d’ambition. Nous sommes malheureusement condamnés à faire un choix entre l’un et l’autre parce que le PS avait un mauvais candidat, et arrive à bout de souffle après une séquence Bourquin qui a fait le vide autour d’un noyau de clients et d’affidés pour permettre le cumul de mandats, la prolongation au maximum de temps possible du pouvoir entre les mains d’un seul.

Alors que faire dimanche pour les électeurs Perpignanais ? Aller voter déjà parce que c’est un devoir citoyen si on est respectueux de la démocratie et du droit de vote si chèrement acquis. En ce qui me concerne si j’étais électeur à Perpignan mon vote irait à Jean Marc Pujol, pas par adhésion à ses idées ni à la tradition politique qu’il représente, mais par rejet d’un Louis Aliot qui appartient à un mouvement tout droit venu de l’extrême droite et qui une fois au pouvoir saura mettre en avant son idéologie d’origine jamais reniée. Il faut faire barrage à celles et ceux qui véhiculent, même masqués, les idées de haine, de repli sur soi. Vote par défaut mais vote important pour éviter de donner les clés de la ville au Front National qui a les apparences de la démocratie mais n’attend que d’avoir le pouvoir pour retirer le masque.

N’oublions jamais qu’Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes. Certains seront choqués par ces propos qu’ils trouveront excessifs. C’est pourtant une leçon de l’histoire qui doit rester présente dans nos mémoires, compte tenu du prix que cela a coûté à une génération européenne entière. Nos parents ont crié « Plus jamais ça ». Relayons ce cri.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 08:38

J’ai souligné hier les bons résultats d’Europe Ecologie/Les verts au plan national, avec une progression de voix supérieure à celle du FN que tous les médias pourtant donnent comme le grand vainqueur du premier tour. Un effet de zoom dû probablement à une myopie des éditorialistes qui ont beaucoup de difficultés parfois à analyser en profondeur les dépêches AFP. Mais cela n’est pas important, si ce n’est que quand les journaux papier auront vécu il sera trop tard pour s’apercevoir que les premiers responsables en sont les journalistes eux-mêmes. La liberté de la presse ne se limite pas au droit à faire du scoop, du buzz, mais aussi à celui d’informer objectivement, d’analyser la réalité, de commenter, et de prendre position aussi.

Mais cette progression d’EELV ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. La gauche est un champ de ruines au bout de deux ans de présidence François Hollande. Et le drame c’est que ce n’est pas tant la politique mise en œuvre qui est mauvaise, même si elle fait trop en demie teinte, sans aller jusqu’au bout des logiques, mais le louvoiement dans les décisions, le manque d’explications, les imprécisions sur le contenu des réformes, le manque d’autorité du premier ministre sur le gouvernement, et le manque de cohésion de l’équipe gouvernementale.

Le Président subit trop les évènements au lieu de les maîtriser. C’était déjà son défaut lorsqu’il était responsable du PS, et je craignais lors de la primaire que ce caractère ne soit nocif dans l’exercice d’un mandat présidentiel. Je l’ai dit et écrit à l’époque, les faits me donnent raison. Il ne sait pas choisir ses équipes. C’est vrai pour le gouvernement, à quelques exceptions près, c’est vrai aussi pour les conseillers. Et ce n’est pas un communicant, situation aggravée avec un choix de conseillers en communication particulièrement désastreux. Et comme il ne sait pas rompre, il attend que les choses se gâtent et que les décisions s’imposent à lui.

Tout le monde se rend compte aujourd’hui de cela. Que peut-il faire pour sauver son mandat ? Changer de gouvernement et de premier ministre, en mettant en place une équipe resserrée sur un programme précis, qui n’est pas forcément en rupture avec celui qui est appliqué jusqu’à maintenant mais qui soit appliqué jusqu’au bout de sa logique, et expliqué clairement et franchement aux français. Faire les choses à moitié c’est mécontenter tout le monde. Et les choses ont été faites à moitié sur tous les sujets, ou annoncées mais pas commencées, ou avec des effets d’annonce sans commune mesure avec la réalité des faits. Le non cumul, la réforme territoriale, la réforme fiscale, la politique économique, le chômage, le nucléaire, la famille, la fin de vie… et tant d’autres thèmes qui restent en chantier.

La cacophonie gouvernementale, l’incompétence du premier ministre, ont laissé un doute dans l’opinion publique sur la pertinence des politiques mises en œuvre. Pourtant il n’y a pas de politique alternative, si ce n’est la politique du pire représentée par le FN qui signifierait la fin de la France et de son histoire, le retour aux années sombres, ou les divagations populistes d’une extrême gauche qui n’a pas réussi à entrer dans le 21ème siècle. S’il n’y a pas d’alternative il y a des nuances qui peuvent corriger les mauvais effets, les conséquences non prévues de telles ou telles décisions.

Il est vrai que la période que nous traversons nécessiterait l’union nationale plutôt que les règlements de compte auxquels nous assistons entre la droite et la gauche. Mais la faute aux comportements délictueux de beaucoup d’élus, de droite comme de gauche, qui, obnubilés par le pouvoir, ont confondu leur intérêt, ou l’intérêt de leur clan avec l’intérêt général. De plus quand on entend des responsables UMP dire que le FN et le PS c’est la même chose, on touche le fond de la bêtise, et cela montre combien l’UMP a été gangrenée par l’extrême droite, au point de rompre avec les valeurs du gaullisme et l’esprit de la résistance. La gauche devra faire le ménage dans ses rangs et dans ses idées, la droite tout autant.

Après le second tour les responsables politiques oublieront ils tout cela pour retourner vaquer à leurs occupations d’avant le vote ou allons-nous assister à un sursaut général de la classe politique ? Ce qui se passera en dira beaucoup sur la qualité de notre démocratie, sur la valeur de notre classe politique.

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